Rendre votre expérience des travaux accessible et paisible avec Second Souffle
La nécessité de surélever un immeuble dans les grandes agglomérations tombe sous le sens. Cependant, celle-ci peut, dans les faits, s’avérer complexe à mettre oeuvre, notamment lorsqu’on est seul à porter ce projet.
Paris est une des capitales les moins hautes en terme de bâtiments. En effet, dans des quartiers, la hauteur est plafonnée à 25 ou 37 mètres selon la localisation. Un plafonnement qui fait suite à la multiplication des surélévations à partir de 1880, encouragée par l’arrivée de l’ascenseur. Néanmoins, il a fallu freiner cette solution de facilité car la population a grandi de manière beaucoup trop importante pour continuer à utiliser ce genre de technique. La population est effectivement passée de 1,6 million d’habitants en 1860 à 2,9 millions en 1914, entraînant donc la surélévation de 10% des immeubles. La surélévation d’immeubles a ensuite connu un ralentissement à partir des années 1960-1970, avec le durcissement de la législation et l’apparition des copropriétés.
Grâce à l’entrée en vigueur de la loi ALUR et du nouveau Plan Local d’Urbanisme de Paris, la surélévation connaît un nouvel essor dès 2014. En effet, ces mesures ont contribué à assouplir la réglementation en matière de surélévation :
Paris est la ville la plus densément peuplée d’Europe. Elle compte en effet près de 21 000 habitants / km². Dans le but de favoriser la rénovation énergétique des immeubles parisiens, la mairie de Paris encourage l’exploitation des toits de la ville pour construire de nouveaux logements.
A terme, la ville aspire à créer 40 000 logements familiaux au cours des prochaines années.
La modification de la pente de toit permet d’augmenter l’inclinaison de la toiture pour gagner de la hauteur sous plafond ou d’augmenter la surface exploitable des combles. De plus, elle peut être accompagnée ou non de la rehausse des murs de la façade et permet potentiellement de réutiliser des matériaux d’origine comme les tuiles.
Le but de cette surélévation est de gagner en lumière, confort et qualités spatiales. Ce projet permet des installations comme une terrasse tropézienne, un toit-terrasse, l’ajout d’une pièce supplémentaire pour un penthouse, ou la création d’une double hauteur d’une pièce de vie.
Ce projet nécessite de déposer la toiture existante pour en installer une nouvelle plus haut, sur la totalité de la surface de l’immeuble. Qu’elle soit plate ou non, cette surélévation permet de gagner en surface habitable, voire de créer un ou plusieurs logements.
Étape primordiale dans votre projet de surélévation, la faisabilité va déterminer si les travaux peuvent être réalisés d’un point de vue architectural, technique et urbanistique.
Comptez entre 3 000 et 6 000€ TTC / m² de surface créée pour une surélévation d’immeuble à Paris ou en région parisienne. Ce prix englobe l’accompagnement complet du projet par un architecte + la réalisation des travaux.
La saviez-vous ? Le prix du foncier actuel est de plus de 10 000€ / m². Effectuer une surélévation à Paris représente alors un très bon investissement, avec la perspective d’une plus-value en cas de revente.
Second Souffle est en mesure de vous accompagner à partir du début de votre projet jusqu’à la réalisation de celui-ci. Nous intervenons dans chacune des étapes ci-dessous :
Dans le cadre d’une surélévation, c’est avant tout la hauteur maximale des constructions qui nous intéresse, car elle peut rendre un projet impossible. Tout projet non conforme au PLU ne peut tout simplement pas être réalisé. Consulter l’acte notarié d’achat de votre parcelle vous permet également de déterminer les éventuelles limites de construction de votre projet.
Une faisabilité architecturale permet de vérifier que les fondations de la maison peuvent supporter une extension et à déterminer le poids maximum supporté. Une étude de faisabilité peut être réalisée par un architecte, par un ingénieur ou par un bureau d’études techniques. Second Souffle est en mesure de vous aider avec ses partenaires pour cette étape.
Étape importante qui vous permettra d’affiner le calcul de la surface créée, le coût des travaux et donc la rentabilité du projet.
Il faut obtenir les autorisations de l’Architecte des Bâtiments de France, des services d’urbanisme et de l’Institut Général des Carrières. Il convient de soumettre le projet en amont pour obtenir des recommandations.
Au moment de l’assemblée générale, il est primordial d’anticiper les réticences de chacun et de chercher l’intérêt de tous. La loi Alur simplifie cette étape en réduisant notamment le nombre de voix nécessaires.
Le dossier doit comporter un cerfa, des notices explicatives du projet et des pièces graphiques. Suite au dépôt, le délai d’instruction est de 3 mois et le delais de recours des tiers est de 2 mois en moyenne. Le permis de construire est ensuite valable pendant 3 ans.
Le chantier démarre. La phase de gros-oeuvre (structure) dure entre 1 et 3 mois. Il faut compter ensuite 2 à 3 mois pour terminer le projet. Au terme du chantier, on prononcera sa livraison par le biais de son PV de réception qui déclenchera différentes assurances qui garantissent les ouvrages jusqu’à 10 ans.
Ils ont osé franchir le pas, pourquoi pas vous ?